VEILLÉE OEUCUMENIQUE A L’ÉGLISE SAINT-YVES DE SAINT-BRIEUC, 20 JANVIER 2024

Nous étions cinq Filles du Saint-Esprit à prendre part à cette impressionnante et magnifique veillée…

Elle a démarré par une demi-heure de convivialité : un jeu de cartes distribuées nous a permis de rencontrer, autour d’un café, des personnes que nous ne connaissions pas ! Sur ces cartes, diversement colorées, figurait l’image du bon samaritain, récit choisi cette année par l’Église pour unifier notre prière : « tu aimeras le Seigneur ton Dieu et ton prochain comme toi-même »

Puis ce fut le temps de la prière pour laquelle, chacune des confessions, représentée par un(e) ministre du culte, (église réformée, évangélique, orthodoxe, catholique) a pris place. Longues demandes de pardon pour nos séparations, nos divisions, ce qui les cause et ce qu’elles génèrent…. Nombreux chants d’action de grâce, dans un langage qui parle au cœur plus qu’à l’intellect, pour l’amour que le Seigneur Dieu porte à chacun : et nous avons chanté des mélodies toutes simples,… accompagnés par des musiciens bien exercés…. D’un seul cœur, nous avons loué l’unique Dieu !…

La proclamation de l’Évangile du bon Samaritain a été suivie, non d’une homélie comme à l’ordinaire du culte catholique, mais d’un témoignage et un échange en groupes. Témoignage d’une sœur de la communauté du « Chemin neuf », présente à l’Abbaye de Boquen… une femme que la nationalité suisse germanophone plongeait dès l’enfance dans un milieu œcuménique, une femme que diverses circonstances ont conduites à vivre l’œcuménisme dans la prière quotidienne selon l’engagement du Chemin neuf. Témoignage percutant qui ne laisse pas indifférent !…

L’échange en groupe qui a suivi devait nous conduire à trouver comment, en cette année 2024, chacun va vivre l’œcuménisme.  Occasion de découvrir qu’autour de nous il y a des réalisations œcuméniques (café théologique, accompagnement de migrants… participation occasionnelle au culte d’une autre confession… ) ; moment de vérité où chacun s’interroge : que puis-je faire ?… tout en sachant que prier pour l’unité des chrétiens tout au long de l’année – et pas seulement entre le 18 et le 25 janvier – est déjà une action bénéfique…

Nouvelle action de grâce avant que chaque ministre prie pour son Église, prière à laquelle s’unit toute l’assemblée. Et c’est, mains reliées, que nous avons proclamé le « Notre Père », car

« nous sommes une seule Église…

nous n’avons qu’un seul Père,

nous n’avons qu’un seul Roi,

nous n’avons qu’un seul Sauveur ! »

Alors, « louons Dieu pour nos différences et vivons la fraternité ! »

Soeur Armandine Bagot, FSE – Trégueux

 

C’est dans une ambiance très festive que  70 résidents de la Maison de retraite, sont venus fêter avec un peu d’anticipation Noël ! (suite…)

 L’heure de la retraite a sonné pour Martine Allanic, qui occupait jusqu’alors le poste de secrétaire à la Maison Jeanne Guernion (Maison Mère, Saint Brieuc) depuis 2006.

Martine a longtemps travaillé pour les sœurs, d’abord au service de la protection sociale à partir de 2004, à la Maison provinciale, avant de prendre le poste de responsable d’accueil et secrétaire à l’EHPAD des Filles du St Esprit au sein de la Maison Mère.

Jeudi 21 décembre, les salariés de la Maison Jeanne Guernion et les salariées de l’Association La Fontaine travaillant auprès des sœurs aînées ont entouré Martine pour lui souhaiter une belle et heureuse retraite, en présence de M.Després, directeur de l’établissement et de quelques membres du Conseil d’administration.

Voici quelques mots de M.Le Goff, son président :

« Merci Martine pour vos atouts relationnels : on ne devrait pas intituler votre poste Responsable d’Accueil mais « figure de proue » si je peux me permettre car c’est auprès de vous que le résident, sa famille, nouent un premier contact.

Merci Martine pour cette constance, cette rigueur, cette stabilité, si précieuse à une fonction comme la vôtre.

Merci Martine pur votre accueil, votre sourire, votre humour et cette empathie déployée auprès des résidents, de leurs familles, des religieuses de la Congrégation, des professionnels qui vous sollicitaient. »

Oui, un grand merci à Martine !

Nous lui souhaitons une heureuse retraite, riche en balades et en découvertes…

Pascale Judic, coordinatrice de la communauté des sœurs aînées à la Maison Jeanne Guernion

L’heure du départ à la retraite a sonné pour Véronique DIKOMA. Pendant huit ans, elle a exercé au sein de la Maison Jeanne Guernion (Maison mère, Saint-Brieuc) comme assistante à la responsable de communauté au service des sœurs aînées. Les résidents, religieuses et laïcs, et les salariés ont eu l’occasion de lui dire merci pour son dévouement, son sourire et sa présence lors d’un goûter festif  le jeudi 14 décembre dernier.

Pour l’occasion, les sœurs avaient composé la chanson que voici sur l’air « Étoile des neiges ».

« Nous avions vraiment besoin d’aide pour la grand’ communauté

Tu as accepté de venir travailler

Pour une soixantaine de sœurs âgées.

 

R – Aur ’voir Véronique ! Nous te regrettons

Tu fais partie de la Maison

C’est pas l’Amérique là où tu t’en vas

Si tu t’ennuies reviens nous voir quand tu pourras.

 

Tu as arpenté les étages, connu chacune par son nom

Tu as écouté, porté le réconfort

A celles dont le moral semblait mort.

 

Tu as traversé des épreuves, vaillante en tous les combats

Dans nos réunions ta foi vive et ta voix

Portaient l’espérance et la joie.

 

Nous gardons ton rire sonore qui vibrait dans la Maison

Nous te souhaitons de conserver toujours

Ta vitalité des plus beaux jours. »

 

Nous souhaitons une bonne retraite à Véronique, bien remplie, n’en doutons pas !

 

Pascale Judic, coordinatrice de la communauté des sœurs aînées à la Maison Jeanne Guernion

Voici une invitation à venir participer à la Veille de Noël qui aura lieu dans la Chapelle des Filles du Saint-Esprit à Saint-Brieuc, Maison-Mère.

 

Ce film « Bigger than us » a été projeté lors des semaines sociales du 24 au 26 novembre dernier à Lyon

En novembre 2019, Melati Wijsen, une jeune femme indo-hollandaise de 18 ans, se rend à l’ONU pour témoigner d’un combat, celui qu’elle mène à Bali depuis six ans avec sa soeur : l’élimination des matières plastiques qui polluent notamment les plages et les mers du monde entier. Devant la caméra de Flore Vasseur, elle fait part de ses inquiétudes devant le monde qui se profile et évoque son parcours et ses rencontres avec des gens qui mènent, comme elle, un combat pour la planète. Elle évoque notamment les actions de Mary Finn, en Grèce, ou de Mohamad Al Jounde, un jeune Syrien qui vit désormais au Liban.

Marie-Bernadette GUYOMARD, FSE – Saint-Brieuc

Diaporama

 

 Depuis sa mise en place en 2016, le Collectif Fraternité Dignité Cimetière 22, se donne pour mission d’offrir des obsèques dignes et une sépulture décente, à toute personne décédée dans l’isolement et la   grande précarité financière, sociale et/ou familiale. (suite…)

Ton histoire n’est pas ordinaire.

Le 15 octobre 1938, tu étais inaugurée pour accueillir des jeunes filles toute jeunes qui avaient un désir de vocation religieuse : tu étais appelée « Juvénat », et tu le restes encore aujourd’hui au cadastre.

1939, la guerre éclate. Tu es devenue hôpital de la Croix Rouge, réquisitionnée par l’armée allemande et tu as ainsi échappé aux bombardements destructeurs.

Les jeunes ont alors pris le chemin de l’exode et ont été accueillies à Ker-Anna, cohabitant avec les sœurs de la Maison de retraite.

Plaque commémorative

Le 5 août 1944, sous tes fenêtres, dans l’enclos du jardin, contre le mur, tu as assisté, impuissante, à la fusillade de deux prêtres de Sainte-Anne d’Auray, dont l’un était Conseiller municipal. Ils avaient été choisis pour parlementer avec les officiers allemands qui les font fusiller comme terroristes, suite à des représailles.

La paix revenue et les jeunes de retour, tu en as connu de belles années : tu en as vu des jeunes filles rieuses, sérieuses, cafardeuses aussi quelquefois, mais animées par un même idéal, celui des « 3D » : Droiture, Dévouement, Dévotion à Marie ».

La maison bourdonnait de vie dans l’ardeur des apprentissages, des études, dans la fraternité et la prière.

En 1969, les dernières élèves prennent leur envol.

Tu t’es alors montré accueillante aux Sœurs Filles du Saint-Esprit qui avaient besoin de ralentir leur rythme de vie et tu deviens à ton tour Maison de retraite.

En 1977, tu as ouvert tes portes à des femmes salariées pour prendre soin des sœurs !

Au fil du temps, tu as « élargi l’espace de ta tente » à des résidents du pays : femmes d’abord, puis hommes. Te voilà transformée en Maison de retraite pour tous.

Il faisait bon vivre en cette maison, comme en famille !    

Chacun, chacune, à sa façon, témoignaient du message d’amour de Jésus.

Noble maison Sainte Marie, tu as toujours gardé ton âme bienveillante :

Aux jeunes, tu as appris à marcher sur le droit chemin.

Aux aînés, tu as soutenu leur marche dans l’espérance.

 

 

 

Fin mai 2018, les derniers résidents et salariés, non sans émotion, te quittent pour rejoindre la Maison de retraite de Ker-Anna,

 

3 octobre 2023, tu accueilles pour une dernière fois en ta chapelle de nombreuses personnes venues pour un temps de retrouvailles et prière. Elles font mémoire d’un moment de leur vie en ce lieu, échangent un souvenir, écoutent une Parole d’Isaïe, rendent grâces et interrogent : que deviendras-tu ?

Tournés vers l’avenir,

Nous te souhaitons, Maison Sainte-Marie, une belle renaissance,

Et espérons que très vite, dans de nouveaux logements, la vie rejaillira… autrement.

Madeleine Haurogné, Laïque Consacrée et Thérèse Guillochon, FSE

 

 

 

                                                          

 

 

 

 

 

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