LA FRESQUE DU CLIMAT

Nous étions 8 personnes de toutes générations cet après-midi du 22 octobre 2022, appliquées à disposer des cartes concernant le changement climatique : cartes dont les titres et indications nécessitaient de déterminer, par concertation entre nous, leur bon enchaînement de causes à effets. Ainsi la fresque s’élaborait…   Deux « fresqueurs » compétents et rassurants nous accompagnaient et nous livraient, étape après étape, de nouvelles cartes.  Toujours face à de nouvelles constatations dégradantes pour le climat, à la 42ème et dernière carte posée, grand suspens : « Maintenant quel titre donneriez-vous à cette fresque ? » … Et nous voilà tout d’un coup rendus « co-auteurs » !

En fin de jeu, pour chacun : accablement ?   Espérance ? Moment grave de réflexion, d’échange, de confrontation. Chacun s’implique à trouver, dans la vie de chaque jour, quel petit geste poser, comme une nouvelle carte à l’encontre de toutes celles si néfastes pour l’humanité que ce jeu nous révélait et pour que nous soyons protecteurs du monde, que nous semions la beauté et non la pollution et la destruction.

Réalisé par l’initiative de l’équipe au label « Église verte, Laudato si’ »pour une conversion écologique-, à la paroisse Notre-Dame de la Baie de Trégueux, petite ville de Bretagne. France.

Fresque du Climat créée par un expert du climat, Cédric Ringenbach, en 2018, et publié dans 195 pays !

Deux participantes : Marie-Thérèse et Jeanne, FSE. Publié le 24 octobre 2022.

 

 

Le 9 octobre dernier, à la Maison Mère des Filles du Saint-Esprit à Saint-Brieuc, des sœurs fêtaient leur jubilé : (suite…)

Ce 23 septembre 2022 restera gravé comme une page symbolique dans le livre d’histoire multiséculaire de la congrégation. La commune de Marzan, un des trois premiers berceaux de la vie des religieuses, a en effet inauguré le pôle Santé, anciennement appelé Maison des sœurs.

270 ans de présence des sœurs sur le territoire, de 1743 à 2013. Marzan mais aussi La Roche-Bernard, l’une et l’autre rive de la Vilaine, furent les points de départ des fidèles actions pastorale, éducative, sociale ou sanitaire des Filles du Saint-Esprit.

Depuis 2013, les bâtiments, acquis par la commune, étaient l’objet d’un projet ambitieux mais surtout indispensable au maintien de la vie sociale en centre-bourg, de l’évolution des activités de soins en milieu rural, de la consolidation de l’attractivité de Marzan dont la population ne cesse d’augmenter. Le maire Denis Le Ralle, dans son discours inaugural, sur le parvis qui surplombe l’ancien jardin de la Maison, précisa que ses services avaient enregistré plus d’une centaine de demandes de permis de construire en 2021. Soit une population qui atteint les 2500 âmes : une hausse de mille habitants en cinquante ans !

Le pôle Santé devient donc un centre ressources qui n’aurait pas pu exister sans l’empreinte du travail de proximité, d’accueil et d’écoute des religieuses. C’est ce respect de la « chose due » que le premier magistrat exprima et concrétisa en invitant S. Françoise à le rejoindre pour qu’elle puisse parler au nom de la congrégation, invitée à cet évènement. Un moment plus amical que solennel, plus consensuel qu’institutionnel, que les paroles de S. Françoise traduisirent par le sens du mot « continuité ». Une chaleureuse allocution qui exprima la touchante reconnaissance de la congrégation pour cette suite de l’histoire, entre bien religieux et bien laïc. Les élus et les professionnels de la maison pluridisciplinaire de santé, les hommes de l’art, surent s’incliner avec joie par le sourire et les rires de sympathie, à l’écoute des propos de notre sœur, qui fut l’interlocutrice de l’édile marzannais pour la cession des immeubles. Un site au pluriel de circonstance car jouxtent le pôle Santé quatre logements sociaux dans le second bâtiment de la congrégation.

La place Saint-Pierre n’a pas que Rome comme cœur de l’Eglise ! La place Saint-Pierre de Marzan est aussi rencontre qui perpétue les valeurs essentielles des sœurs : être au plus près des autres dans la foi et la charité, le partage et l’espérance dans et par l’Esprit-Saint.

FSE Pôle 1 santé Marzan-1

Quelle joie de pouvoir fêter ce jour les 100 ans de Sœur Marie !!

Sœur Marie est née le 11 Octobre 1922 à Cast, au bord de la baie de Douarnenez. Elle est issue d’une famille d’agriculteurs de 4 enfants.

Elle a enseigné durant 41 ans en classe enfantine, et en ce temps-là, elle pouvait avoir jusqu’à 80 enfants dans sa classe.

Elle aimait beaucoup son métier. Elle était d’ailleurs reconnue pour sa simplicité et son esprit subtil, attentionnée à tous…tournée vers les autres.

Et aujourd’hui, elle a pu partager ce moment si unique auprès de sa famille et des Résidents de l’Ehpad.

Et pour rendre cette jolie fête encore plus animée, la fille d’une Résidente de l’Ehpad est venue ajouter une belle ambiance musicale.

Merci à tous et Joyeux anniversaire Sœur Marie.

Embarquées il y a 60 ans par un beau matin de juillet.

 Nous voici de nouveau, heureuses de nous retrouver, de vivre une semaine ensemble à Locquirec,

Ile Blanche, -en Bretagne, France-, le cœur plein d’émerveillement et de gratitude.

Quelle bénédiction en effet, de vivre ensemble une telle semaine. Pour se poser, pour se reposer, pour s’exposer à la lumière de l’Évangile. Plus précisément à la lumière de la dernière rencontre de Jésus et de quelques disciples sur les bords du Lac. Selon le récit de Jean. Le Père Raphaël Buyse, notre accompagnateur, a su nous le faire goûter avec sensibilité, profondeur et humour !

L’expérience des disciples sur la plage des commencements, puis, dans la barque, la nuit, et enfin dans la rencontre de Jésus au petit matin nous aura profondément touchées, invitées à naître, à écouter ce qui va vers la vie, à partir vers ce qui arrive !

Un témoin de notre temps Madeleine Delbrêl, nous accompagnait chaque jour, nous rappelait la bouleversante humanité de l’Évangile, et la grâce de le vivre dans l’ordinaire et la banalité du quotidien.

Simplicité et joie ont marqué ces journées de même que notre fête du jubilé, nous, sœurs de la Province France-Belgique de la Congrégation des Filles du Saint-Esprit, en nommant toutes celles qui étaient des nôtres, il y a 60 ans ! -celles qui n’ont pas pu venir, celles qui ont réembarqué autrement et celles qui ont déjà atteint l’autre Rive-.  A l’issue de l’eucharistie, Ann, notre supérieure générale nous a envoyées vers nos communautés, nos pays. La colombe de la paix reçue de notre Provinciale nous rappelait quel souffle nous habite et nous conduit !

Nous avons continué la fête de ce jubilé par un repas de fête comme sait le préparer l’Ile Blanche !

Et maintenant, partons ailleurs, car tout commence et « ça promet ! » selon les mots mêmes qui nous ont ralliées cette semaine !

Sœur Marie-Thérèse GUEHO, FSE.

Dimanche 25 septembre 2022 est célébrée la 108ème Journée Mondiale du Migrant et du Réfugié.

(suite…)

Jeanne Pennec, Laïque consacrée de la Branche Séculière Filles du Saint Esprit,t vient de nous quitter à 92 ans.

Ses obsèques ont eu lieu le 21 septembre à Langolen (29) entourée de ses compagnes de la séculières, de ses neveux et nièces, de religieuses et d’associés de la région, et de ses amis fidèles.

Que Dieu l’accueille comme elle a su accueillir pendant toute sa vie.

Les quatre sœurs de la communauté des Filles du Saint-Esprit rejoignent d’autres communautés. Solange s’en va à Sainte-Anne d’Auray (Morbihan), Jeannine part au Conquet, tandis que Marie-Josée et Marcelle rejoignent la communauté de Plonévez-du-Faou.

L’histoire de la communauté de Filles du Saint-Esprit de Pleyben débute en 1871, avec l’arrivée de Jean Favé, curé doyen de Pleyben.

Vivre simplement, parmi le peuple

Ce dernier veut ouvrir une école de filles. Après avoir fait l’acquisition de deux petites maisons, d’une cour et d’un petit jardin, il fait venir des sœurs qui s’installent le 22 août 1873.

« Les conditions de vie sont rudes, pour les deux premières sœurs de la Communauté, à défaut de lits, elles dorment sur des paillasses », confie Sœur Nicole Ponchau, conseillère provinciale.

Qu’importe, l’une se consacre à l’enseignement et l’autre visite les malades. « Les premières Filles du Saint-Esprit ont voulu vivre ensemble pour servir les pauvres, les malades et les enfants, elles vivaient simplement parmi le peuple ».

La première ébauche d’école a du succès, d’autres sœurs rejoindront les premières, car les élèves arrivent et il faut agrandir. Peu à peu, en fonction des besoins, se construisent classes et pensionnat sous le vocable de Saint-Joseph.

244 élèves en 1950

Après la Grande guerre (1914-1918) de nouvelles constructions sont encore entreprises, « en 1923 s’ouvre une école ménagère, qui, plus tard, deviendra un centre d’apprentissage agricole. Pendant la guerre de 1939-1945, presque tous les locaux sont réquisitionnés et les classes de l’école Saint-Joseph sont dispersées dans le bourg. Mais après-guerre, l’école revit et compte, en 1950, 244 élèves et 80 internes ».

Le 20 avril 1964, l’école prend feu. Elle est presque totalement ravagée. « Les cours reprennent une semaine plus tard et trente mois plus tard les locaux sont réparés ».

Si l’histoire de la communauté religieuse est étroitement liée à celle de l’école Saint-Joseph, il n’en reste pas moins vrai « que les sœurs ont toujours été au service de tous, en allant visiter les malades, les personnes seules ainsi que les personnes âgées ».

La communauté sera définitivement fermée le 15 septembre 2022 après le départ de Marie-Josée et Marcelle.

Article Ouest-France du 15 Septembre 2022

Photos de Nathalie Renard

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