PRENDRE LE TEMPS DE SE RESSOURCER

En direction du Conquet, notre lieu de vacances, Sœurs Stéphanie, Danielle et moi-même (Yvonne était absente cette année mais bien présente, la prière nous unissant)

avons fait des haltes à :

Ce temps à nouveau au Conquet nous permet : de marcher à notre rythme, de prendre du temps pour admirer, prier, partager, jouer… de regonfler les batteries pour être là où nous sommes (essayer) d’être au-dedans et au-dehors « témoin missionnaire »

Sur la route du retour nous nous sommes arrêtées à Lannion puis à Plestin-les-Grèves

et de nouveau à Flers

 

Pour terminer à Briouze. Les sœurs de la communauté de Mère Olivier (à l’Ehpad de Briouze) accueillent avec elles des résidents hommes et femmes pour chanter les vêpres, réciter une dizaine de chapelet le jour où j’étais là c’était Notre Dame de Pontmain qui était priée, la rencontre se termine par la lecture d’un passage d’un livre, actuellement sr Emmanuelle et pour clore la rencontre : un chocolat. Chacun et chacune repart joyeux vers son lieu avant de se retrouver pour le repas.

Ces derniers jours des JMJ et le Pape François, nous confortent et nous encouragent à relire, méditer, prier particulièrement ce qui est dans notre règle de vie au chapitre « la Mission en Eglise » n°1, les deux derniers paragraphes.

Bon été là où nous sommes et en route vers les assemblées de septembre

Juliette Houdemond, FSE

Ce mardi matin 25 juillet 2023, douze Filles du Saint-Esprit de la Maison Jeanne Guernion (Saint-Brieuc, Bretagne) prennent la route vers le château de la Garaye. Elles y retrouvent un groupe de sœurs aînées venant de la Maison Notre-Dame (Plestin-les-Grèves, Bretagne) pour une découverte ou redécouverte du château du Comte et de la Comtesse de la Garaye et de Taden.

Un premier arrêt au château permet à Sœur Anne-Marie, accompagnée de Sœur Elizabeth, toutes deux du Service des Archives de la Congrégation, de relater l’histoire de la conversion de Claude-Toussaint Marot et de son épouse Marie-Marguerite, et la fondation de leur hôpital de la Garaye dans les anciennes écuries du château à partir de 1714, hôpital où seront soignés de nombreux malades des environs par le Comte et la Comtesse eux-mêmes, qui se feront aider par d’autres et où des Sœurs de la Maison Charitable de Plérin viendront se former à partir de 1729. Soeur Anne-Marie nous fait imaginer les lieux : l’infirmerie-hôpital, la salle d’opération et l’apothicairerie où les Sœurs apprendront la réalisation et l’usage de remèdes pour soulager les maux des pauvres qu’elles visitaient.

Après la pause repas dans la salle des fêtes de Taden, nous rejoignons l’église du village en passant devant le Petit Bon Espoir, maison noble mise à disposition des Sœurs de la Communauté de Plérin par les époux de la Garaye afin qu’elles puissent y tenir une école, visiter et soigner les malades. Nous apprenons que les Sœurs ouvrirent aussi leur maison pour l’accueil de retraites spirituelles. Ce fut la première communauté fondée en dehors de Plérin. Elle fut dispersée par la Révolution Française en 1793. Les Sœurs ne revinrent à Taden qu’en 1864, jusqu’en 1951. Dans la belle église de Taden, près de laquelle reposent le Comte et la Comtesse, nous évoquons ces Sœurs, qui ont prié dans ce lieu pendant 150 ans.

Toutes les participantes ont été ravies de cette « excellente journée, qui nous a permis de revoir les lieux, tremper dans l’atmosphère » comme le dit Soeur Simone. Soeur Marie-France ajoute : « Cela nous invite à retourner aux fondements de la congrégation et nous rappelle notre mission première : être au service des déshérités. » « Mettre des images sur un cadre, un vécu : ça incarne. » (Soeur Alexine)

Toutes les sœurs ont aussi apprécié se retrouver, dans une atmosphère conviviale.

Un grand merci à Soeur Anne-Marie, à Soeur Elizabeth,  et à toutes celles qui ont contribué à la préparation et l’animation de cette belle journée ! Remerciement aussi à nos hôtes de la Garaye, et à la Mairie de Taden pour le bon accueil reçu.

Pascale JUDIC, assistante à la Responsable de Commuauté FSE                                                                                                                                                                                                                              Maison Jeanne Guernion – Saint-Brieuc

 

Lettre à mon clocher

Tu liras ma lettre ? Cela ne m’étonne   pas ! Depuis 87 ans, je te regarde comme un vieux sage !
De très loin tu es notre repère. Ceux qui vivent à ton ombre lèvent les yeux vers toi, pour connaître le temps ou pour vérifier l’heure. Ton coq très haut perché nous prédit le soleil ou la pluie, météo sans erreur pour qui se fie au vent. Tu es toujours là, solide, rassurant. Mes parents étaient fiers de toi, le deuxième en hauteur de la vieille Bretagne.
Je n’avais que deux jours quand, portée au baptême, passé  l’arc de triomphe qui ouvre notre enclos, tu m’as accueillie. Tu donnes à notre église un élan de jeunesse. Tu invites à monter là-haut vers les nuages, porté par les oiseaux abrités dans tes pierres, tourbillon tapageur dès que le jour se lève.

Pour aller à l’école, je passais par l’enclos pour te voir de plus près et caresser tes pierres.
Mon père aimait ton horloge, véritable pièce de musée qu’il avait entretenue pendant des années. Avec lui nous montions aussi haut que possible pour contempler poulies, rouages crénelés, poids et gonds centenaires qui marquaient les secondes. Je pensais que ces bruits, clocher de mon enfance, formaient ta voix sonore, récompense aux grimpeurs.

J’habite loin de toi. Si je viens au pays, je connais le virage d’où enfin je découvre ta fière silhouette et mon cœur bat plus fort : C’est toi… Je suis chez moi !
Merci mon clocher !

Soeur Marie-France CAVALOC, FSE – 9 avril 2023

PS. : Article écrit à l’occasion du concours 2023 de la revue Le Pèlerin « J’aime mon clocher »

Depuis plusieurs jours, le quartier de Kérourien à Brest se préparait à l’événement. Une soirée festive était prévue au cours de laquelle notre Sœur Lucienne MONTFORT devait recevoir «la médaille d’honneur des services bénévoles, pour son dévouement et sa participation aux œuvres civiques». En d’autres termes,..La Légion d’honneur !

Le contexte de violence et de casse de la veille et des jours précédents est venu contraindre les organisateurs à modifier le déroulement de la soirée tel qu’il avait été envisagé. Mais il n’était pas question de remettre à plus tard la remise de la médaille!

Celle-ci s’est donc déroulée sans les musiques de la fête, mais en présence de la foule des grands jours, à la mairie de Saint-Pierre. Avec des personnalités de la ville de Brest et du département, de nombreux habitants de Kérourien, des travailleurs sociaux, des représentants de divers mouvements et associations, des amis de Lucienne, des membres de sa famille et de la Congrégation Tous étaient réunis autour d’elle, porteurs des mêmes valeurs républicaines de liberté, égalité fraternité et du respect des valeurs de l’Évangile.

Reconnue et saluée comme « ayant toujours tendu la main à ses semblables et en particulier aux personnes les plus isolées, cherchant encore aujourd’hui à ouvrir un espace de dialogue en l’absence duquel il n’y a point de cohésion et s’investissant dans tous les projets qui permettent aux habitants de prendre leur avenir en main», Lucienne a remercié ses amis présents, ainsi que bien d’autres, par cette déclaration qui l’honore : «Je n’ai pas cherché à obtenir cette décoration… Je l’ai acceptée au nom de toutes celles et de tous ceux qui s’engagent pour aider les autres».

Les Filles du Saint-Esprit de Brest

 

Qui de nous n’a pas entendu parler du Mouvement Chrétien des Retraités ? (suite…)

« Nous venons à la source et nous venons y boire »

 Le temps fort à l’Ile Blanche, du 23 juin au 25 juin 2023, en famille FSE, a été très apprécié. (suite…)

A la Maison Notre- Dame nous avons la chance d’avoir Anne, une animatrice dynamique, qui ne manque pas d’idées novatrices. (suite…)

Ce dimanche 11 juin 2023, belle occasion de célébrer, en même temps,  trois fêtes à la cathédrale de Saint-Claude, dans le Jura,

– le pèlerinage à Saint-Claude – la fête du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ – les jubilés de 70 ans et de 50 ans de vie religieuse des Sœurs Marie-Paule Vernotte et Françoise Ecuyer.

Le samedi soir, une veillée de louange et d’adoration a été organisée dans l’église de Viry situé à 20 km de Saint-Claude : louange animée par un groupe de trois musiciens (père et fils)et proclamation de la séquence eucharistique par des jeunes qui venaient de passer une journée au Carmel pour préparer leur profession de foi. Une belle soirée de prière et de fête !

Le dimanche à 8h, des pèlerins se sont mis en route pour une marche de 7 km, d’autres se sont rassemblés pour chanter les Laudes et passer un temps d’adoration jusqu’à l’arrivée des fidèles pour la célébration de l’Eucharistie présidée par notre évêque, Mgr Jean Luc GARIN. L’assemblée est entrée en procession en suivant les reliques de Saint Claude portées par quatre hommes.

Dans son homélie du dimanche du Saint-Sacrement, le Père Jean-Luc a partagé sa foi en la présence eucharistique. Il a invité chacun à murmurer ces trois mots du Curé d’Ars, en passant ou en entrant dans une église : « IL EST LÀ ! » « TU ES là ! ».  « Tu es là, bien présent au cœur de nos villes et de nos villages… »
Après l’Eucharistie, 75 personnes se sont retrouvées au presbytère pour un repas convivial.

A 14h15, les personnes ont été invitées à rentrer dans la cathédrale pour participer à un temps musical… Pour commencer, quelques morceaux d’orgue… et surprise : l’organiste était Mgr GARIN lui-même ! Suivirent des chants de louange comme à la veillée et des mélodies irlandaises chantées par un couple récemment arrivé dans la paroisse ; ils s’accompagnaient de la  guitare, du violon et de la vielle. Une belle préparation au chant des Vêpres et au salut au Saint-Sacrement ; des prêtres du Haut-Jura  se sont joints aux pèlerins.

Avant le chant du Magnificat, Sœur Françoise a été invitée à partager quelques merveilles de ses 50 ans de vie consacrée. – Sœur Marie-Paule, 96 ans, jurassienne comme Françoise, devait, elle aussi, fêter ses 70 ans de vie consacrée, mais a dû rester à l’Ehpad de Lons-le-Saunier, affaiblie par une chute ! Aussi combien elle était bien présente dans la prière de tous…

Quelques-uns des émerveillements partagés par Françoise :

‘’ Merveille de vivre l’Eucharistie, la prière communautaire et personnelle, l’adoration du Saint-Sacrement, temps forts au quotidien où j’apporte l’humanité entière et dans lesquels je reçois force et lumière pour marcher sur la route de la Mission.’’

‘’Merveille de pouvoir partager en communauté et avec d’autres, le Trésor qu’est la Parole de Dieu. ‘’ ‘

Merveille, mon travail d’aide-soignante et d’accompagnement des grands malades et des mourants… moments inoubliables !

‘’Merveille, le cheminement vécu par nous, Sœurs Hospitalières du Saint-Esprit de Poligny pour entrer dans la Congrégation des Filles du Saint-Esprit. Quel bel accueil nous avons reçu ! Heureuse Fille du Saint Esprit, je le suis vraiment !

Comme dans toute vie,  il y a aussi des moments difficiles, des épreuves de toutes sortes…

Deux paroles fortes me dynamisent au quotidien : « Avec Toi Jésus, Tout pour la Mission »

« L’espérance ne déçoit pas’’ car le Saint-Esprit ne nous conduit jamais dans une impasse. MAGNIFICAT ! ALLÉLUIA ! »

Les Associés qu’elle accompagne ont tenu à être présents pour lui témoigner leur amitié fraternelle.

Le chant du ‘Tantum ergo’ * et la bénédiction du Saint-Sacrement ont donné la note finale à cette belle journée de fête et de pèlerinage à Saint Claude.

* La photo. 2. Ce sont des pèlerins du petit village de Pissenavache, dans le Doubs, venus tout spécialement prier le 6 juin. fête de Saint Claude.
Depuis plus de deux siècles, quelques personnes sont déléguées chaque année par les villageois pour venir en pèlerinage. Elles participent à la messe de 11 heures, mangent sur place et rentrent au village pour participer à l’eucharistie de 18 heures, la seule messe de l’année dans leur église. Cet acte de foi a pour but de prier pour la protection des récoltes.

* Les reliques de Saint Claude. Saint Claude, né à Salins (Jura) vers 607 et mort en 699 au monastère de Condat (actuelle abbaye de Saint-Claude), est un évêque de Besançon et un saint du VIIe siècle. Au XIIe siècle, son tombeau a été ouvert et son corps retrouvé intact. Le monastère devient un lieu de pèlerinage important, réputé pour ses nombreux miracles. Sa renommée est telle que son corps est exposé deux fois par jour aux fidèles dans l’église. Il attire d’illustres pèlerins, dont le roi Louis XI, Anne de Bretagne, Saint François de Sales et Jeanne de Chantal. En 1754, plusieurs médecins examinent son corps et attestent de son état de conservation exceptionnel.
Mais en 1794, les révolutionnaires s’emparent de la relique et la brûlent entièrement. Seuls l’avant-bras gauche et un index échappent à la tragédie de la destruction. Les restes de la relique qui ont échappé à la destruction ont été placés dans un reliquaire conçu par l’orfèvre Goudji, dans la cathédrale Saint-Pierre-Saint-Paul-et-Saint-André de Saint-Claude. Chaque année, Saint-Claude est honoré le 6 juin et le dimanche suivant.

* ‘Tantum ergo’.  Hymne pour l’adoration du Saint-Sacrement. Prière écrite par saint Thomas d’Aquin pour la Liturgie des heures ; chantée dans la tradition grégorienne, elle peut aussi être récitée en latin ou en français.

Sœur Michelle BOULOUX, FSE – Saint-Claude

Lundi 8 juin 2023 après-midi, Virginie Mercier, conteuse biblique, est venue à la rencontre des résidents de la Maison Jeanne Guernion, à l’invitation de la communauté des Sœurs aînées, de Franck Jeannin, aumônier et d’Oriane, animatrice.

Virginie a proposé plusieurs récits qui s’appuient sur des textes de la Bible ou des « midrashim », récits juifs et, en particulier, un récit sur les repas de Jésus.

Jésus fut traité « d’ivrogne et de glouton » par ses détracteurs, mais Virginie a su mettre en valeur l’importance du repas, si important dans la vie de Jésus : temps convivial de partage et d’amitié, temps où des liens se nouent entre les personnes, temps où nous devenons « com-pagnons » (cum panis), partageant le même pain, temps eucharistique pour rendre grâce et offrir…

Ce temps a été fort apprécié par tous et par Virginie elle-même, qui reviendra avec grand plaisir !

La Communauté des Sœurs aînées – Maison Jeanne Guernion

Défilement vers le haut