FÊTE DU 8 DÉCEMBRE A SAINTE-ANNE D’AURAY, Communauté Maison de Retraite Ker-Anna/Lann Eol

Le vendredi 6 décembre, nous nous sommes retrouvés pour célébrer ensemble la fête du 8 décembre avec notre famille Fille du Saint-Esprit.

Après une célébration menée par le recteur de la Basilique de Sainte-Anne d’Auray, Père Gwenaël Maurey, et par Père Pierre Joubaud, supérieur de la maison Saint Joachim, nous avons partagé un goûter festif avec nos invités.

C’est une manière de célébrer nos racines et de transmettre nos traditions.

Ces temps forts nous rappellent qui nous sommes, d’où nous venons et pourquoi il est important de prendre du temps pour ceux qui comptent.

Alors, que nous soyons celles qui préparent, celles qui animent ou simplement celles qui observent en silence, savourons ces instants simples et authentiques.

 

Belle fête à vous !

Lors de notre dernière rencontre entre référentes de congrégation et coordinatrices, il avait été décidé que les communautés en EHPAD et celles des maisons moyennes confectionneraient de petits cadeaux à offrir à des sœurs vivant seules ou en petites communautés.

La communauté des sœurs aînées de la Maison Jeanne Guernion a préparé des décorations pour Sr Gertrude Nwachukwu, Sr Anne-Marie Tromeur, les sœurs des communautés d’Yffiniac et de l’Oasis.

C’est à l’occasion de notre réunion communautaire, le jeudi 19 décembre, que nos invitées nous ont rejointes. Avec beaucoup de joie, elles ont reçu des sœurs aînées leurs cadeaux : des décorations de Noël « faites maison », boules scintillantes et anges colorés. Nous avons ensuite partager le goûter et les chocolats offerts par la communauté d’Yffiniac, pour le plus grand bonheur de toutes !

Pascale Judic, coordinatrice de la communauté des sœurs aînées

Maison Jeanne Guernion, Saint-Brieuc

 

 

 

Le 9 décembre, nous sommes treize, neuf résidentes de la Maison Jeanne Guernion (dont huit sœurs) et quatre accompagnatrices à prendre la direction de Plonévez-du-Faou. Nous avons rendez-vous avec les sœurs de la communauté de Plonévez-du-Faou pour le déjeuner avant de nous rendre au château de Trévarez situé non loin de là. Peggy, coordinatrice de la communauté, et les sœurs nous accueillent avec joie. La table est prête. Les retrouvailles sont chaleureuses et les sourires sur tous les visages. Les discussions vont bon train pendant le repas, fort apprécié par toutes.

En milieu d’après-midi, nous reprenons la route, direction Trévarez. Nous commençons par une visite du château et puis de l’exposition sur les manèges – haute en couleurs – dans les anciennes écuries.

A la nuit tombée, nous remontons vers le château pour y admirer le son et lumière. Sous les divers éclairages, les bois alentour  nous plongent dans une ambiance féérique ! Nous sommes rentrées tard, mais les yeux remplis de lumière et heureuses d’avoir vécu une si belle journée.

Pascale Judic, coordinatrice de la communauté des sœurs aînées

Maison Jeanne Guernion, Saint-Brieuc

 

 

Dès 10 heures, mouvement inhabituel dans la cour d’honneur, cet espace clos et tranquille. Une longue colonne d’enfants de la maternelle au CM monte l’escalier qui débouche sur la grande porte de la chapelle et celle-ci est grande ouverte.

Nous avons été prévenues hier soir : une école des environs, école Saint-Brieuc, rue du Parc, voudrait venir à la chapelle pour fêter l’approche de Noël et nous sommes invitées à nous joindre à eux.

Les voici bien en rang, les premiers entrés s’arrêtent au niveau des bancs du fond et la colonne s’étire, s’étire… Combien sont-ils donc ?

Nous entrons aussi par les portes latérales, sous les regards étonnés et curieux. La chapelle les intrigue mais plus encore sans doute le nombre de personnes appuyées sur un déambulateur ou poussées dans des chaises roulantes ou pilotant des fauteuils.  Succès assuré mais le silence est respecté !

La procession s’avance et les enfants prennent place ainsi que les enseignants et quelques parents. Ils occupent tout le haut de la chapelle. Les enfants tiennent en main une étoile et la brandissent fièrement pendant le chant d’entrée : Chaque enfant est une étoile… Le thème de la lumière, de l’étoile, revient souvent dans les chants qui évoquent la venue de Jésus dans notre monde.

Par groupes, ils viennent devant l’autel et, déjà entraînés au micro, ils disent comment ils ont préparé Noël : gestes de partage, de service, d’entraide, de pardon. « J’ai quelque chose à vous raconter… Vous voulez savoir quoi ? »

Mathieu, un jeune prêtre les accompagne. Il se fait apporter le gros livre des évangiles et lit en Saint Luc, la naissance de Jésus. Une très bonne nouvelle annoncée par les anges et que tous sont invités à partager, à transmettre ! Les chants, les Alléluia, disent leur accord.

Nos réactions :

– Prier le Notre Père avec des enfants, c’est un bonheur. Cela nous rajeunit et redonne espérance dans l’Église.

– Nous avons découvert avec intérêt que l’école avait un thème d’année décidé à la rentrée : le respect de la création, puis, au courant de décembre, ce thème s’est enrichi de            l’attention aux autres.

– L’école, le caté, sont encore des lieux de transmission de la foi.

– Au-delà des « valeurs » qui sont communes à bien des gens chrétiens ou non, nous espérons qu’ils entendent le message de Noël : Dieu nous aime. Jésus nous l’a révélé.

Bravo et encouragements à ces enseignants qui osent innover et semer la Bonne Nouvelle !

Que leur joie de Noël soit décuplée par ces temps de préparation de de célébration !

Sr Marie-France Cavaloc, FSE, Maison Jeanne Guernion – Saint-Brieuc

 

Une journée pour redémarrer le dialogue interreligieux en diocèse avec la nomination d’une nouvelle déléguée épiscopale… « Aller vers l’autre : un risque » ?, telle fut la question à laquelle les participants étaient invités à réfléchir, sous la conduite du Fr Jean-François Bour, O.P., délégué national pour les relations avec l’islam à la Conférence des évêques de France. Notre évêque, Mgr Denis Moutel, deux imams : de Lannion et de Saint-Brieuc avec quelques- uns de leurs coreligionnaires, des costarmoricains et même des personnes de la région Ouest, le responsable de l’église orthodoxe et quelques amis de l’église protestante participaient à cette rencontre.

La réflexion du matin avait un enracinement chrétien. Le conférencier, dans une fresque historique, a montré les échanges qui ont existé à l’initiative de chrétiens ou de musulmans ; mais n’a pas occulté les tensions vécues au cours des siècles : nous sommes plutôt héritiers de siècles d’affrontements !… A partir de textes bibliques, nous avons vu que Dieu ne se sert pas du seul peuple juif pour réaliser son salut ; sa promesse de vie est pour tous ! le Dieu de la Bible est un Dieu « décentré », « en sortie », « en pèlerinage vers les hommes ». C’est pourquoi l’Église est appelée à se décentrer, en entrant en dialogue avec les habitants du monde…. Aussi, citant « Nostra aetate », nous avons été invités à chercher les traces de la présence de Dieu dans toutes les traditions.

Du dialogue avec les participants, retenons les quatre manières d’entrer en dialogue : celui du voisinage, celui de la collaboration pour le bien commun, le dialogue spirituel et religieux et les relations institutionnelles, qui sont plutôt intellectuelles. Aussi, une participante a eu la pertinence de poser la question relative à la deuxième manière d’entrer en dialogue : « que pouvons-nous faire ensemble pour prendre soin de la nature » ? Espérons que cette question fera naître quelque chose de nouveau ! Des expériences relatées, en particulier en enseignement catholique, disent l’ouverture vers une relation plus fraternelle… Et nous sommes partis déjeuner, un peu plus convaincus que notre identité ne peut qu’être renforcée par le dialogue avec l’autre.

La table ronde de l’après-midi réunissait avec Mgr Moutel, l’imam de Lannion, la femme pasteur de Saint-Brieuc-Perros, une autre femme membre du Collectif « Espoirs », groupe islamo-chrétien sur Lannion, et une représentante du groupe Zen de Saint-Brieuc, d’inspiration bouddhiste. Chacun devait dire quelle fraternité il veut construire et en donner les moyens. Il ressort que la fraternité, ça ne va pas de soi ! que l’accueil du « différent de soi » est exigeant, demande un effort de lucidité sur soi-même pour voir ce qui empêche de recevoir l’autre qui a son propre chemin,… parfois un combat contre les préjugés. Cette fraternité se nourrit d’échanges pour une meilleure connaissance de l’autre (pour les religions : les textes fondateurs, les fêtes…etc), elle se nourrit d’entraide, de projets communs… Dans un monde où « le différent est haï », « consentir à ce que la vie propose » en approfondissant son propre chemin de foi pourrait être un chemin vers la fraternité : « les spiritualités sont une aide pour vivre la différence »

Le dernier débat, suite à un échange en petits groupes, a donné lieu à un échange très fraternel entre le conférencier, catholique, et l’imam de Lannion : nous avions la preuve que le dialogue respectueux des convictions de l’autre, différent de moi, n’est pas impossible ! Nous avons à « apprendre à devenir l’ami de la meilleure part de l’autre ».

Armandine Bagot, FSE

 

Depuis la rentrée des classes, nous avons la chance de pouvoir participer à des activités proposées par le personnel de la communauté. Entre balades, dessins, jeux et activités manuelles, nous pouvons créer, jouer et tout cela dans la bonne humeur.
Merci à Chantal et Magali de nous proposer chaque semaine une activité différente. Voici quelques illustrations de ce que nous faisons en communauté !

UN LOTO

Chacune à eu la chance de gagner un lot…
L’objectif de ces activités est de passer des bons moments ensembles en faisant travailler sa mémoire, son corps, sa créativité et de garder ou trouver la confiance en soi. Peggy propose également des ateliers plus personnalisés afin de faire travailler la mémoire pour repousser « un peu » les petits troubles cognitifs qui peuvent arriver malgré soi.

UNE VISITE GUIDÉE DE HUELGOAT

Visite guidée par Marie Creignou qui a vécu 19 ans à Huelgoat !

DE L’ART

MAIS AUSSI… HALLOWEEN

Nous avons décidé ensemble de préparer la venue des enfants du bourg pour Halloween. La tradition est d’afficher sur la porte d’entrée des citrouilles ou des squelettes afin de prévenir les enfants qu’ils peuvent sonner à la porte pour y demander des bonbons ou jeter un sort ! C’est avec beaucoup de rire que nous avons joué le jeu !

ET SANS OUBLIER LES ANNIVERSAIRES…

Les anniversaires
A suivre :
Marie Gulziou 93 ans et Madeleine Taillandier 94 ans

 

Peggy Vasseur, Coordinatrice de la Communauté de Plonévez-du-Faou

Dans les ménages comme dans les communautés religieuses, il est bon de temps à autre de faire le tri d’un tas de choses accumulées (suite…)

Avant la reprise des activités prévues, quelques Filles du Saint-Esprit ont eu l’opportunité de rencontrer le groupe d’adolescents de l’Aumônerie de Loudéac, présents à cette journée préparatoire à leur Confirmation. S’intéressant à leur vie, à leurs préoccupations, elles ont pu remarquer qu’ils ont été sensibles aux témoignages du matin.

L’après-midi nous réservait de bons moments. Un bon nombre d’ateliers nous était proposé : Embarras du choix ! conte… écriture… peinture… danses… Madeleine Delbrêl… Église verte… Ce dernier montre que des paroisses sont impliquées dans l’écologie intégrale et que le diocèse encourage à rentrer dans ce mouvement…

Madeleine Delbrêl, « missionnaire sans bateaux » : autre témoignage qui inspire « les Amis de Madeleine Delbrêl » : vivre le quotidien tout simplement, avec le Seigneur, à la maison, dans le métro, dans la rue… Une vie imprégnée de foi en la présence de Dieu qui appelle à se rendre présent… :  Chacun a pu repartir avec un ou plusieurs marque-pages : « Mon Dieu, si vous êtes partout, comment se fait-il que je sois si souvent ailleurs ? »… « Si tu vas au bout du monde, tu trouveras la trace de Dieu. Si tu vas au bout de toi-même, tu trouveras Dieu lui-même ! »… « Le Saint-Esprit monte et descend : ne bloque pas l’ascenseur ! »… etc.

Pendant ce temps, à l’extérieur, africains et africaines, au son du tam-tam, s’en donnaient à cœur joie, sous les yeux émerveillés de spectateurs réjouis : une manière toute simple d’exprimer sa culture pour les uns et d’accueillir la différence pour les autres : un des aspects de la mission !

La journée ne pouvait pas se conclure sans un temps de prière commune « pour rendre grâce, pour se préparer à l’assemblée dominicale du lendemain » à laquelle l’Evêque invitait chacun à y participer. Chants de louange… Un moment très symbolique avant la proclamation de la parole de Dieu et qui consonait très fort avec la journée : la transmission du Livre de la Parole de main en main, d’une génération à l’autre, d’une culture à l’autre. Nous pouvions ensuite recueillir la parole de l’Évêque nous exhortant à « aller, inviter à la noce, horizon de la Mission » car, « Dieu est toujours en sortie pour tout homme, malgré l’indifférence et le refus ».

Envoyés vers tous, « y compris vers ceux qui ne nous ressemblent pas », nous quittions ce lieu béni en chantant ou écoutant chanter cette prière à Marie : O Marie, tu connais nos vies… tu nous sais pauvres et petits, apprends-nous le oui à l’Amour qui nous appelle… »

Sr Armandine Bagot

Ce petit village de La Prénessaye en Côtes d’Armor, au cœur de la Bretagne, accueillait quelque 500 personnes le samedi 19 septembre 2024. Elles venaient de tous les coins du diocèse, invitées par le Service de la Mission universelle du diocèse de Saint-Brieuc. Une quinzaine de Filles du Saint-Esprit étaient au rendez-vous de cette journée. Les musiques du groupe Avelig les avaient précédées et inondaient l’espace de leurs airs de fête…. (Et chacun sait que ce lieu est particulièrement cher aux diocésains depuis l’authentification de l’apparition de la Vierge à une bergère de 11ans, sourde et muette, en 1652).

Accueillis par Mgr Moutel, nous avons été invités à vivre la journée dans la joie d’être appelés, qui que nous soyons, à devenir « disciples missionnaires ». Des « témoins » diversifiés, tant par l’origine que par la vocation, ont capté l’attention des auditeurs : Une laïque en coopération missionnaire envoyée enseigner dans un lycée de Palestine géré par le Patriarcat chrétien dans un environnement musulman… Un diacre enseignant dans un lycée catholique et qui, avec ses élèves a participé à des actions de solidarité encouragées par l’établissement… Deux religieuses : l’une française, Fille du Saint-Esprit, que sa congrégation a envoyée au Cameroun puis au Tchad, et dont « l’âme est restée africaine » ; l’autre, camerounaise, œur de Sainte Marie de la Présentation de Broons, qui arrive en France dans un service d’Aumônerie de jeunes… Deux prêtres : l’un, africain, ayant assumé en France diverses responsabilités : en école avec des enfants en difficultés, dans un milieu interculturel où l’organisation du vivre-ensemble n’est pas tous les jours facile ; l’autre, français, curé de paroisse, que l’indifférence religieuse croissante conduit à penser avec son équipe, une pastorale de proximité accueillante et fraternelle…

Interrogés sur le sens du « faire Église ensemble », chacun a sa réponse personnelle en fonction de son expérience, de son lieu de mission… Mais tous sont heureux de faire Église ici ou ailleurs… même s’il a fallu quitter pays, famille et amis ! Et l’expérience dont ils ont fait part, – car tous ont été bousculés, voire transformés,- peut interpeller chacun. Envoyés « avec nos fragilités », donc appelés à « sortir de soi » pour « aller vers l’autre avec confiance », en accueillant sa différence, source d’enrichissement  ; « vivre la rencontre et la fraternité » par une « présence simple, de tout son être » dans le respect de l’autre et de sa culture… présence qui peut conduire à « révéler à l’autre Quelqu’un qui l’aime »… ; « servir dans l’humilité et la gratuité » ; présence de qualité puisée dans l’écoute de la Parole de Dieu, et qui rayonne  de son Amour car  notre Dieu est « le Dieu de la joie et de la paix » : raison pour laquelle c’est important d’accueillir les jeunes dans un espace agréable où ils se sentent bien , nous dit la sœur Aumônier chez les lycéens !

Matinée bien remplie !… Après ce menu substantiel, un autre menu nous attendait… tables copieuses dressées par l’équipe de bénévoles du sanctuaire.    (à suivre)

Sr Armandine Bagot

Défilement vers le haut