A LA RESIDENCE NOTRE-DAME DE BRIOUZE

Les quatre jours passés à Briouze à la Communauté de la rue des Joncherets m’ont permis d’être témoin du quotidien et aussi de partager la prière avec les trois Sœurs actuellement à la résidence Notre-Dame : Irène, Angèle et Bernadette qui se retrouvent tous les soirs pour chanter les Vêpres, animés par la Communauté, auxquels participent aussi quelques résidents laïcs. C’est un moment fort où règne une atmosphère paisible où le soutien fraternel apporte la paix et la joie.

Chaque semaine la Messe réunit une quarantaine de résidents (sur 60 pensionnaires) dans une salle à manger transformée en Chapelle grâce à la participation active et efficace d’un personnel très bienveillant qui veille à ce que tous ceux qui le désirent assistent à la célébration.

Ces temps de prière commune me rappellent ces passages de le Règle de Vie : »Quelle que soit notre situation, en activité, en retraite, en maladie, dans la souffrance et même les échecs nous pouvons toujours vivre notre mission de Filles du Saint-Esprit » (N°11)

« Le même Esprit qui nous réunit est aussi celui qui nous envoie…à la suite de Jésus nous contribuons avec d’autres à créer des conditions qui permettent à tous de se libérer et de vivre des relations plus fraternelles ».

Merci à tous ces veilleurs de l’ombre.

Soeur Juliette Houdemond, FSE – Noisy-le-Grand

Saint-Brieuc, les 27 et 28 avril 2024

Certaines laïques consacrées se sont retrouvées dès le 26 au soir pour partager un diner et la préparation du lieu de notre rencontre. Les autres compagnes nous ont rejointes dès le lendemain matin. Nos invitées sœur Philomène AC’H, Provinciale et Florence ROUSSEL, associée étaient présentes pour notre plus grande joie. Ainsi, toutes réunies nous partageons un café et quelques nouvelles.

Notre sujet de réflexion porte sur « Comment être artisan de communion » et la journée sera intense. En effet, après un temps de prière ensemble, notre intervenant Serge KERRIEN, débute le voyage au travers des textes du Bon samaritain et les disciples d’Emmaüs vers les chemins de réflexions éclairant l’approche du thème. Serge analyse l’attitude des quatre personnages du texte du Bon samaritain, il nous explique que dans cette histoire il y a une autre histoire et que nous sommes appelés à passer du cœur de la loi au cœur de Dieu.

Avant le déjeuner, nous avons organisé un apéritif pour remercier Christiane RANNOU d’avoir assuré pendant de nombreuses années la responsabilité de modératrice régionale. Ainsi que Marie-Thérèse MOCHET, qui depuis 2007 s’est chargée de la rédaction du journal « Porté par le vent ». Ce fut un beau moment où les sœurs de la congrégation nous ont rejointes.

Serge a poursuivi son propos, l’après-midi, avec les disciples d’Emmaüs qui se révèle être une expérience humaine fondamentale ; Emmaüs est le lieu de rencontre avec le ressuscité !

Nous n’avons pas vu le temps passé, nous voilà déjà à l’heure de notre assemblée générale. Lydie, secrétaire de notre association, nous récapitule les activités de l’année et Marie-Thérèse, notre nouvelle trésorière, nous explique le financement des actions menées, qui sont le reflet de la vie de notre Branche Séculière. Les débats sont constructifs et paisiblement nous adoptons toutes les propositions présentées à l’exception du budget prévisionnel 2024. En effet, celui-ci porte le projet d’un voyage au CHILI et PEROU de la modératrice régionale qui accompagnera la modératrice générale. Le surplus de dépenses doit être décrit de manière plus explicite ! Que nenni, la solution est trouvée et cela sera fait.

Pour certaines l’heure du départ sonne et les au revoir s’étirent un peu car nous avons eu peu de temps pour échanger entre nous ; lors de la prochaine session il faudra rester le samedi soir pour mieux nous retrouver ! Le petit groupe qui reste jusqu’au déjeuner du dimanche, profite de ce temps pour se rencontrer paisiblement et partager des nouvelles des vies de chacune, la satisfaction de cette journée avec Serge et la richesse des propos reçus. À présent, il est important de laisser murir en nous cette formation et de nous en approprier.

Je ne finirai pas cet article sans vous partager la conclusion des topos de Serge :

« Nous sommes tous les disciples de celui qui marche avec nous « viens et suis-moi » ; pour faire communion nous sommes invités à emboiter le pas du CHRIST et être en communion avec lui. La communion à la source fera de nous des témoins de l’amour du CHRIST et des disciples pour le monde. »

Ce fut une belle et riche rencontre !

Giovanna, Modératrice région EUROPE

Dimanche 28 avril 2024 à Briouze (Orne, France), la messe dominicale revêtait un caractère inhabituel : dans l’assemblée vivante et nombreuse, se trouvaient une dizaine d’anciennes Sœurs de Notre-Dame de Briouze et plusieurs Filles du Saint-Esprit, dont Philomène Ac’h, la provinciale de France-Belgique. Invitées par le curé de la paroisse, P. Michel Renault, et le vicaire général du diocèse, P. Philippe Pottier, nous nous sommes jointes à la communauté paroissiale pour célébrer deux événements :

  • Le transfert d’une plaque qui était fixée au fond de la chapelle de la communauté Notre-Dame
  • Et, avec un mois d’avance, le 30ème anniversaire de la fusion des Sœurs de Notre-Dame de Briouze avec les Filles du Saint-Esprit.

Cette plaque garde mémoire de la pose de la première pierre de la Communauté Notre-Dame, le
8 septembre 1852, par l’Évêque d’alors, en présence des prêtres du doyenné de Briouze, en présence aussi de Mère Julie Olivier, première supérieure générale, et de toutes les sœurs de Notre-Dame de l’époque.

Cependant, 1852 n’est pas la date de fondation de la Congrégation. Celle-ci est née pendant la Révolution Française, en 1793, du courage de quatre jeunes filles de différentes paroisses des environs de Briouze. Leurs curés, obligés de se cacher, les avaient sollicitées pour maintenir vivante la foi de leur paroisse. À la sortie de la Révolution, la paix revenue, le petit groupe a commencé à s’initier à la vie religieuse, et, à la demande du curé, s’installent à Briouze en 1834 ; les lieux sont vite devenus trop petits. La plaque nous informe que dix-huit ans après leur arrivée à Briouze, les sœurs ont commencé à construire le bâtiment et la chapelle actuels.

Majoritairement enseignantes et soignantes ou investies dans la pastorale, les sœurs tenaient des écoles primaires et maternelles avec leur cantine et des centres de soin dans les bourgs ruraux environnants. À Briouze même, il y avait un Collège, une École Ménagère, une école primaire et une maternelle, une petite Pension de famille pour personnes âgées seules, et des sœurs allaient faire des soins à domicile. L’esprit impulsé par Charlotte Delaunay est resté vivant dans les communautés de la Congrégation immergées dans des bourgs ruraux : « Les enfants des campagnes sont pauvres, et personne ne se propose pour leur apprendre à connaître Dieu et leurs devoirs. Nous nous devons à ces petits enfants et le but de notre institut (puis de la Congrégation ensuite) sera l’instruction des humbles. » Au début du 20ème siècle, a été créée une communauté au sud de l’Angleterre et dans les années 1970, une autre au Burkina Faso. Malheureusement, comme pour beaucoup de Congrégations, du fait de l’évolution de la société, autour de mai 68, le nombre des vocations religieuses a commencé à beaucoup baisser.

En 1990, pour garder leur dynamisme missionnaire le plus longtemps possible, les Sœurs de Notre-Dame ont frappé à la porte des Filles du Saint-Esprit. Et, il y a 30 ans, à Briouze, le lundi de Pentecôte 23 mai 1994, après un cheminement de trois ans de part et d’autre, a été célébrée la fusion entre les deux Congrégations : celle des Sœurs de Notre-Dame et celle des Filles du Saint-Esprit.

Nous avons été très heureuses de célébrer ces deux événements avec la communauté paroissiale de Briouze, dans la simplicité et la joie des retrouvailles avec des personnes avec qui nous avons collaboré. Une plaquette Les Sœurs de Notre-Dame de Briouze, écrite par des membres des Amis du Houlme en 2014, a fait l’objet d’une réédition pour garder mémoire de la présence des Sœurs de Notre-Dame pendant près de deux siècles.

À la fin de la Messe, un pot de l’amitié a permis à beaucoup de pouvoir échanger et de se rappeler de bons souvenirs.

Pour les sœurs présentes, ainsi que pour Michel et Philippe, nos deux célébrants amis, tout s’est terminé autour d’un repas convivial tout simple mais si chaleureux !

Les anciennes Sœurs de Notre-Dame qui n’ont pu venir, pour raison de distance ou de santé, ont été très présentes à notre pensée et à notre prière.

Françoise LELIEVRE et Anne-Marie FOUCHER

Par une journée ensoleillée, l’Assemblée Générale des Associé(es) à la Congrégation des Filles du Saint-Esprit s’est déroulée le 6 avril 2024, à Paris, au sein de la Maison des Petites Sœurs des Pauvres, tout près de la Maison d’accueil des religieuses Filles du Saint-Esprit de la rue Chaplain.

Accueil chaleureux des 28 Associé(es) et 6 religieuses FSE autour d’une boisson chaude ou froide et de petites douceurs.

Après cela, je pense pouvoir dire, au nom de tous, que cette journée a été fort appréciée tout particulièrement par l’intervention remarquable de Sylvie ROBERT, -Religieuse auxiliatrice, professeur de théologie spirituelle et dogmatique, responsable du domaine Religions du monde au Centre Sèvres-, sur la relecture de vie, le « faire mémoire » et les partages qui ont eu lieu ;  de plus,  c’est toujours une richesse supplémentaire de rencontrer les autres équipes : la joie trahissait notre bonheur d’être ensemble !

 

La coupure « pique-nique » a permis la rencontre joyeuse des uns et des autres dans les petits espaces verts : super !

L’après-midi a été très bien menée par Maryse JOURDAIN, présidente du bureau : rapports moral et financier, clairs et précis. Excellent travail du bureau tant dans l’organisation que dans le déroulement de la journée ! Nous mesurons que beaucoup d’événements ont été vécus, source d’enrichissement pour l’ensemble. Ce fut aussi l’occasion pour le groupe du Nord de pouvoir s’exprimer, de dire leurs difficultés, de partager leurs interrogations et, pour l’ensemble du groupe, une prise de conscience que des difficultés peuvent surgir et qu’il faut avoir à cœur de nous soutenir par la prière ou tout autre geste…

La journée s’est terminée à la chapelle, par une prière préparée et menée par Michel THIRY, Associé de Belgique et diacre permanent, chacun partant vers son quotidien, riche du vécu de cette belle Assemblée Générale.

Josiane MICHEL, Associée.

Ce mercredi 10 avril, résidents, salariés avec leurs enfants et familles avaient rendez-vous dans la salle d’animation pour la traditionnelle chasse aux œufs. Paniers ou sacs à la main, tous ont ensuite rejoint le parc de la Maison Mère pour en scruter chaque recoin afin de trouver les œufs. Petits et grands ont eu du bonheur à chercher en tous sens et à partager leur butin !

L’après-midi s’est terminé en chansons par un goûter festif dans la salle à manger. Les sourires étaient sur toutes les lèvres !

Pascale Judic,

coordinatrice de la Communauté des sœurs aînées

Maison Jeanne Guernion

(Saint-Brieuc)

La Branche Séculière FSE va se réunir en assemblée régionale les 27 et 28 avril prochain à la Maison Mère de Saint Brieuc. (suite…)

En arrivant à Elven, j’exprime le désir de faire le « parcours Renaitre » au Centre Spirituel de Penboch, presqu’ile sur le golfe du Morbihan. Quel cadeau pour moi, pour ma vie de Filles du Saint Esprit !

Ce centre spirituel est animé par  deux Jésuites, deux religieuses, une laïque.

L’objectif des trois sessions  du parcours est d’aider chacune à mieux découvrir à quoi le Christ nous appelle ; se poser pour reprendre souffle ; relire les années passées pour en rendre grâce.

Notre groupe est composé de onze religieuses et deux  frères de Ploërmel soit dix Congrégations différentes.  Je suis la seule Fille du Saint Esprit.

L’animation est assurée par trois religieuses et un frère de Ploërmel.

1ère session : du 13 – 16 novembre 2023 « souviens toi ».

On arrive face au désastre de la tempête du 1 au 2 novembre : parc méconnaissable avec 150 arbres arrachés, toiture endommagée…

Nous nous retrouvons régulièrement en grand groupe et petits groupes. Session riche, marquée essentiellement par la relecture, à poursuivre chaque soir après le temps de prière.

J’ai découvert que la relecture quotidienne me permet d’enrichir ma vie de relation avec Dieu et les autres. Cela m’a amenée à l’émerveillement dans ce que j’ai vécu dans ma vie religieuse.

A chaque session, un temps d’accompagnement personnel nous est proposé.

2ème session : du 05 – 08 Février 2024 « Trouver Dieu en toutes choses et choisis donc la vie ».

Session un peu plus ardue, le combat spirituel et l’Eglise. nous avançons un peu plus loin dans la vie spirituelle et la fraternité.

Dans les petits groupes, j’ai découvert que le partage spirituel fait avancer dans la fraternité.

3ème session : du 02 – 05 avril 2024 « toi, suis-moi ».

La question qui nous était posée : « comment ai-je choisi la vie ? dans les événements, les relations ; quels moyens pris ? » Le thème de la session a mis en lumière ce que je pressentais, à savoir que la vie fraternelle se construit au jour le jour, avec ses difficultés et ses joies.

Ces sessions m’ont permis de retrouver la Source, ce qui me permet de repartir davantage du Christ, et je me sens plus forte, plus confiante pour vivre le quotidien.

Le « parcours » se poursuit du 03 au 11 juin, retraite à Penboch, avec accompagnement personnel tous les jours.

Comme je le disais, quel « cadeau » pour ma 1ère année à Elven !

Sœur Thérèse Provost, communauté d’Elven

Faire le chemin de croix avec les jeunes du collège Saint Marie d’Elven. (suite…)

  

Qui roulera de côté

la pierre des déceptions enfouies

dans nos profondes nuits ?

Elle est si grande !

 

Qui roulera de côté

la pierre burinée de nos souffrances

marquée par tant d’impuissance ?

Elle est si lourde !

 

Qui roulera de côté

la pierre des multiples pourquoi

couleur de nos désarrois ?

Elle est si dure !

 

Qui roulera de côté

la pierre d’insurmontables peurs

tapies dans les profondeurs ?

Elle est si énorme !

 

Au matin de Pâques

Jésus a roulé la pierre invincible

Jésus  a roulé la pierre de l’impossible

 

De nos tombeaux il roule la pierre

Lui, la pierre rejetée des bâtisseurs,

devenue la pierre d’angle

C’est là l’œuvre du Seigneur

la merveille devant nos yeux

 

Soeur Jacqueline Jégard, Maison Mère

Défilement vers le haut