MYSTERE JOYEUX POUR LE SOIN DE LA CREATION

Nous allons fêter l’Immaculé Conception dans quelques jours. (suite…)

La chapelle du quartier Saint Michel a fêté ses 50 ans !

Grande manifestation festive pour les personnes qui en ont connu l’histoire et pour ceux d’aujourd’hui qui continuent de se retrouver à l’Eucharistie chaque samedi !

Nous avons fait mémoire, de la ténacité de l’abbé Joseph Cousin, curé de l’époque d’alors qui en 1971 a voulu ce lieu en même temps que se construisait la cité … Comme Dieu qui s’est fait proche des hommes par son incarnation, disions-nous dans la relecture qui a suivie !

Nous te rendons grâce, Seigneur, pour cette maison des chrétiens. Elle est un signe humble, mais bien là, de ta présence au milieu des habitants de ce quartier. Au fil des semaines, des groupes de chrétiens s’y retrouvent pour partager, relire leur vie, prier, célébrer !

L’évêque, Monseigneur Feillet est venu célébrer l’Eucharistie. Il a encouragé l’assemblée à continuer son chemin et à se faire proche de ceux qui nous entourent !

Une dizaine de prêtres étaient présents, dont certains qui avaient eu leur mission ici, les années passées !

La communauté des Filles du Saint-Esprit est arrivée plus tard, en 2001, lorsque les sœurs ont quitté leur mission à la maison bleue, rue de Messei, dans un autre coin de la ville. Mais c’est avec joie qu’hier comme aujourd’hui, nous habitons le quartier, au milieu des gens simples et fragiles, pleins de fraternité ! La prière universelle y a fait échos :

« Nous te rendons grâce, Seigneur, pour toutes les présences d’attention aux voisins, visites aux malades, animations du quartier, moments de convivialité et d’entraide, qui se vivent au fil des jours. Nous te bénissons pour le témoignage et la mission de la communauté des Filles du Saint-Esprit au cœur de la cité et de la paroisse.

A la joie de tous, la veille de l’évènement, la statue de Marie a été apportée à l’extérieure de la chapelle : Elle regarde et protège la cité.  L’équipe de l’ADUQ – l’association du quartier – est venue lui rendre visite à la fin de sa rencontre !

Toute l’année, Annick et Solange, deux femmes du quartier proche, non pratiquantes, s’ingénument à rentre propre et à fleurir l’extérieur de la chapelle car disent-elles : « Une Église est faite pour être remarquée par ceux qui passent sur la route où ceux qui viennent ici célébrer chaque semaine !

Bien sûr, le pot de l’amitié a clôturé l’Eucharistie : une belle occasion de faire davantage connaissance et de créer des liens. Un pique-nique nous invitait à continuer la fête.

Une journée qui révélait en plus grand, plus fort la fraternité qui se vit chaque samedi !

Communauté des Filles du Saint-Esprit de Flers.

Vendredi 21 octobre 2022, la Communauté de Plérin, Le Légué a accueilli Sébastien Lemarchand, neveu de Sœur Jacqueline, professeur de musique ainsi qu’un de ses élèves : Simon, en 3ème année, tous deux venant de la Villa Carmélite de Saint-Brieuc où enseigne Sébastien.

Une belle assemblée de onze sœurs, dont des sœurs invités de Plérin et Yffiniac sont venus encourager ce jeune guitariste qui doit passer un concours pour devenir à son tour professeur de guitare.

Le concert a eu lieu dans la chapelle de la Communauté où nous avons passé une bonne petite heure.

Nous avons pu apprécier le fruit du travail de Sébastien et de son élève : Sept morceaux de guitare classique nous ont été présentés. Nous sommes passées de la paix, à la joie puis à la passion tout en admirant la dextérité des doigts du musicien glissant sur les cordes avec une rapidité étonnante.

Nous avons aussi admiré la paix de Simon tout habité par sa musique intérieure.

Nous avons pu aussi mesuré la somme de travail pour arriver à ce résultat, et les efforts de mémoire pour enchainer la diversité des morceaux.

Les félicitations de son professeur rejoignaient les nôtres qui avons trouvé ce temps très court.

Nous nous sommes quittés après avoir bu le verre de l’amitié et Sébastien nous a promis, d’autres concert avec plusieurs élèves.

Ce n’est qu’un au revoir, oui nous nous reverrons pour un autre moment de joie et d’encouragement

près des jeunes.

Sœur Jacqueline JEGARD, FSE – Plérin, Le Légué

Soeur Jacqueline avec son neveu Sébastien et Simon

Ce mercredi 26 octobre 2022 l’ensemble des habitants de Lann Eol à Sainte-Anne d’Auray ont pris part à un événement festif : notre kermesse annuelle.

Jeu de quilles, pêche à la ligne, tombola, parcours de santé, rire, échanges conviviaux… le tout suivi d’un gouter tous ensemble, autour d’une boisson chaude et des crêpes réalisées sur place par notre équipe de crêpières bénévoles !

Un grand merci aux animatrices, au personnel, aux bénévoles et toutes les personnes qui ont pu participer de près comme de loin (donation de lots…) à l’élaboration de cette kermesse 2022 réussie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mercredi 7 septembre 2022, 14h, Effervescence à l’Ehpad Lanneol-Keranna à Sainte-Anne d’Auray (France). Six résidents, (dont deux FSE) font partie du voyage. Avec eux (Yves est seul de sexe masculin), six accompagnatrices : (personnel, infirmière, bénévoles) seront à nos petits soins durant ces 2 jours. Neuf prennent place dans le bus-maison conduit par Tifenn, d’une main sûre et ferme. Une voiture suivra avec les trois derniers.

Direction : La Vendée ! Paysages boisés, terre assoiffée défilent devant nos yeux, enchantés de voir un si large horizon.

Après une courte halte près de Cholet : 16h, l’heure du goûter, nous arrivons une heure plus tard à notre lieu d’hébergement : « Le camp du drap d’or », situé près du parc. Imaginez un vaste terrain où sont, disséminées des yourtes de différentes grandeurs. Celle qui nous est réservée comprend trois chambres de quatre places. A l’intérieur, quelle surprise ! Sommes-nous arrivés dans un domaine royal avec lit à baldaquin, si large que deux, côte à côte, pourront y dormir à l’aise. Chacun prend ses marques avant de reprendre le bus pour nous rendre au restaurant : Les Epesses pour le diner, menu composé de galettes et crêpes. Puis repos car demain sera une grande journée !

Mardi 8 septembre, 8h : Lever et déjeuner au restaurant du Drap d’or où boissons, pains, viennoiseries sont offerts à profusion.

Départ pour le parc : les six résidents prennent place dans un fauteuil qu’un de nos anges gardiens poussera toute la journée au gré des spectacles qui se suivront sur le vaste terrain, nous transportant au temps des chevaliers, des Chouans, des Seigneurs ou même au temps des Vikings envahissant La Gaule. C’est grandiose ! Difficile d’en rendre compte. Nos yeux éblouis engrangent : costumes d’époque, combats, chevaux évoluant au gré des cavaliers.

Que de souvenirs à garder, à partager !

18h : départ du parc. Nous retrouvons notre bus où tous les bagages ont déjà pris place. Arrêt à Nantes pour le repas du soir dans un MAC DONALD (1ère expérience pour quelques-unes) et à 22h30 comme prévu, nous sommes à Sainte-Anne d’Auray, Lann Eol.

Mercis à distribuer à toutes celles qui ont contribué à la réussite de ces deux journées ne ménageant ni leur fatigue, ni leurs sourires et attentions. Gratias !

Sœur Cécile KERANDEL, FSE – Sainte-Anne d’Auray

 

A l’Ehpad Notre-Dame de Plestin-les-Grèves nous avons la chance d’avoir une excellente animatrice – Anne – qui nous propose des activités variées et même des sorties en minibus (9 places) à la découverte de lieux intéressants, tels que Huelgoat, Rumengol, le Folgoët, Saint-Pol-de-Léon, Roscoff, le Yaudet avec la vierge couchée, le lac de Guerlédan et le canal de Nantes à Brest où nous avons rencontré les Soeurs de Sainte-Anne d’Auray, Ker-Anna, et dernièrement, Quimper !

Nous avons quitté Notre-Dame sous un beau soleil qui nous a boudé en cours de route, mais la température était agréable et… pas de pluie ! Après avoir traversé Pleyber-Christ, nous sommes arrivés dans les Monts d’Arrée, ravagés par le feu l’été dernier, sur plusieurs kilomètres et pendant plusieurs jours, à cause des tourbières : quelle tristesse de voir toutes ces terres noircies, ces arbres calcinés…Cependant, l’espoir renaît, car certains endroits commencent à reverdir. Puis, au passage nous admirons la belle église de Pleyben et son calvaire.

Après une heure trente de trajet, nous voici à Quimper, le minibus part se garer au bord de l’Odet, dont le niveau est très bas. Comme on a pitié des membres du groupe qui clopinent, nous arrivons très vite au fond d’une petite cours – la place Max Jacob – où se situe « notre » crêperie. En effet habituellement on nous prépare un pique-nique que nous prenons en plein air s’il fait beau – mais on ne peut se rendre à Quimper sans entrer dans une crêperie ! Nous y sommes accueillis par la patronne, fort aimable. Nous commençons par trinquer en dégustant un bon kir, puis chacun choisit une grande crêpe de blé noir, bien garnie – suivie d’une boule de glace ; Quel délice !

Après quoi nous nous dirigeons vers la Cathédrale non loin de là. Nous admirons d’abord les deux gracieuses flèches avec le Roi Gradlon au milieu, mais il ne daigne pas descendre de son cheval pour nous saluer ! Le joyau de l’art gothique en granit est d’autant plus beau qu’il a bénéficié dernièrement de travaux de restauration. Quand on y entre, on est saisi par la longueur et la hauteur de la nef, ses piliers majestueux, ses nombreux oratoires dont l’un était jadis réservé aux lépreux, les gisants des Évêques, le grand chœur où se trouve la cathèdre (siège de l’Évêque), et bien sûr, la statue du fameux Santig Du. La corbeille, à ses pieds, est vide, mais au moment de sortir, nous voyons un homme arriver avec un pain sous le bras : un SDF pourra se servir… Nous remarquons également un vitrail représentant le Christ se penchant sur un soldat blessé : c’était un croquis dessiné par le Père Jean-Marie Conseil -de la famille de Srs Françoise et Anne-Marie, originaire de Cléder-, prêtre brancardier pendant la Grande Guerre, tué en 1916 sur le champ de bataille en allant secourir un blessé…

A l’extérieur, nous admirons les arcs-boutants et nous jetons un coup d’œil sur la place Laënnec avant de nous rendre dans les jardins de l’Évêché – joli lieu de promenade où se trouve le Musée. Nous terminons par un dernier tour le long des quais du l’Odet -en bus bien sûr- et c’est le chemin du retour.

Nous montons jusqu’au sommet du Mont Saint-Michel de Brasparts, notre point culminant, d’où l’on a une vue extraordinaire sur les alentours, on domine le lac de Brennilis dont le niveau a fortement baissé. La chapelle a été épargnée par le feu mais on ne peut y accéder pour le moment. Nous profitons de cet arrêt sur le parking pour prendre un café ou un jus d’orange car tout est prévu ! Bien entendu l’ambiance dans le bus n’a rien de morose : chansonnettes et petites histoires détendent tout le monde.

A 17h30 nous sommes de retour à Notre-Dame, ravis de cette belle journée. Un grand merci à Anne, notre excellent chauffeur !

Sœur Marguerite LOPEZ, FSE – Plestin-les-Grèves

Clôture de l’année Jean LEUDUGER

 L’extraordinaire dans la vie ordinaire !

Elle a eu lieu un dimanche ordinaire, le 30ème du temps ordinaire, jour de clôture de la semaine missionnaire. Elle a eu lieu dans la cathédrale de Saint-Brieuc, éclatante de lumière en ce jour et toute remplie de la symphonie des orgues… C’est là que fut inhumé Jean Leuduger le 17 janvier 1722.

Une assemblée très ordinaire… si ce n’était la présence inhabituelle, assez importante des Filles du Saint Esprit et de quelques membres de la famille de Jean Leuduger, en places réservées. Assemblée teintée d’universalité par la présence de croyants issus de divers continents.

Une très belle Célébration eucharistique présidée par Mgr Denis Moutel, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier, assisté de quelques prêtres.

 

 

D’entrée de jeu, Sr Olga Kiendrebeogo, au nom de Sr Ann Almodovar retenue par ses obligations de supérieure générale, invite à rendre grâce à Dieu    pour  « la belle collaboration entre le diocèse, la congrégation des Filles du Saint Esprit et les âmes de bonne volonté » au long de cette année Jean Leuduger. Elle remercie son bon « pilote » : le père Le Vézouët. Évoquant les événements vécus dans l’année, elle invite à rendre grâce pour « les fruits de charité que l’Esprit-Saint a fait germer dans ce diocèse ».

Déroulement ordinaire d’une Messe où la manécanterie, comme aux beaux jours de fête, déploie ses voix harmonieuses et soutient la prière de l’assemblée. Comme à l’ordinaire, Mgr Moutel prononce l’homélie du jour. Comme stimulé par le visage du prêtre diocésain, missionnaire breton, qui lui était jusqu’ici peu ou pas connu, sa parole et tout son être vibre sous le message extraordinaire qu’il a recueilli et qu’il retransmet aujourd’hui à l’assemblée et à tous ses diocésains :

Jean LEUDUGER, témoin du Christ Sauveur : sa parole annonçait son Amour : « c’est le cœur de l’Évangile et le cœur de la mission. » Jean Leuduger, prêtre au cœur de feu qui vivait de la Charité du Christ : « il aimait profondément les gens de l’amour même de Dieu, il aimait tous ceux qu’il rencontrait… l’amour fraternel est le premier outil d’évangélisation », poursuit Mgr Moutel.  Jean Leuduger, prêtre diocésain, missionnaire. Ce mystère d’Amour de Dieu que Jésus révélait aux petits, Jean Leuduger a cherché à le transmettre en s’adressant à tous, « au-delà du monde instruit ou aisé de son temps. Il parlait à tous en leur donnant le meilleur de la parole de Dieu et de la vie chrétienne ». Ce mystère d’amour l’a fait parcourir les campagnes… Il a aussi inspiré « la maison de Charité » du Légué et a accompagné ses fondatrices, Marie Balavenne et Renée Burel.

Ainsi, nous sommes renvoyés à notre quotidien, tout ordinaire, pour « être témoins du Christ, non par l’exemple de nos vertus supposées, mais par le don de l’Esprit » qui fait entrer dans l’amour miséricordieux du Père » ; ce don extraordinaire qui rend « proche des autres, les plus pauvres d’abord », et rend attentif « à la manière de vivre les relations et les conflits » de la vie ordinaire. Ainsi, « l’appel à la conversion » a retenti ce jour sous les voutes de la cathédrale de Saint-Brieuc.

La prière de Mgr Moutel rejoint le vœu de Sr Olga : « Que, du ciel, Jean Leuduger nous obtienne un zèle missionnaire plein d’amour fraternel » dit celle-ci. Mgr Moutel reprend un moment de la prière de Ste Thérèse d’Avilla : « Seigneur, que veux-tu de moi ? évangéliser mon propre cœur, vivre pleinement là où tu m’as plantée, Seigneur… »

Ce message extraordinaire, en contradiction avec les slogans et les publicités propagés par la plupart des médias d’aujourd’hui, nous le trouvons dans le « Bouquet de la Mission », recueil des catéchèses de Jean Leuduger au peuple des campagnes au XVIIIème siècle et dont les principaux extraits viennent d’être livrés à la lecture de tout public, sous le titre de : Pages choisies du Bouquet de la Mission. 

Sœur Armandine BAGOT, FSE, Communauté de Plérin, Le Légué.

 

A la Maison Notre-Dame de Plestin-les-Grèves, nous avons la chance d’avoir un grand parc.

Les Sœurs qui le souhaitent profitent de cette belle nature : les fleurs et les arbres au fils des saisons, les nombreux oiseaux qui chantent et cherchent leur pitance sur les pelouses, sous les arbustes, dans les arbres ….

Le parc incite autant à la flânerie qu’à la marche plus dynamique. Les bancs, installés çà et là, invitent au repos du corps et de l’âme, aux rencontres amicales …

Ses nombreux pommiers offrent leurs fruits à l’automne : rouges, oranges ou jaunes, une belle palette de couleurs !

Plusieurs fois au cours de la saison les Sœurs se réunissent pour préparer les pommes qui seront ensuite cuites en compote par les cuisiniers pour le plus grand plaisir de l’ensemble des résidents.

Gwenaëlle Le Roy – Assistante RC – Plestin-les-Grèves

Samedi 15 octobre 2022 lors de la messe paroissiale à l’Église Saint Vincent de Paul à Saint-Brieuc, j’avais invité des amis du quartier et des lieux où je suis engagée pour la célébration de mes 40 ans de vie religieuse. L’église était bien remplie de personnes heureuses de se retrouver. La célébration s’est déroulée dans la paix et le recueillement que les uns et les autres ont remarqué.

Le père Yves Rio, chargé de la Mission Ouvrière sur le diocèse, nous a donné l’homélie imprégnée de la Parole de Dieu exprimée dans les textes du jour auxquels il a joint quelques extraits de notre Règle de Vie. Une homélie pleine de vérité, de lumière pour notre marche sur nos chemins de vie.

 

Au moment de la présentation des offrandes nous avons offert au Seigneur ces années de mission représentées par quelques symboles dont voici le texte de présentation.

La Règle de Vie des Filles du Saint Esprit symbolise mes 40 années de vie religieuse dans la congrégation en lien avec toutes les sœurs rencontrées sur mon chemin de vie.

Le globe nous dit l’internationalité de la Congrégation. Cette internationalité que j’ai vécue concrètement par un séjour de 2 mois au Burkina Faso en 2018 – 2019.

Le tableau de Saint Vincent de Paul indique que notre communauté est implantée sur la paroisse Saint-Brieuc et que nous sommes présentes spécialement sur le relais saint Vincent. J’y ai créé des liens par la liturgie en particulier.

Le livre de l’exposition des 40 ans du Comité des quartiers me redit mon histoire et ma présence au plus près des habitants du quartier dans différents domaines. Je participe avec d’autres au Conseil d’Administration.

Le panneau de la Mission Ouvrière avec ses différents mouvements, nous dit que des enfants, des jeunes, des adultes, des religieuses, des prêtres cherchent, là où ils sont, à faire advenir un monde plus juste et plus humain où chacun trouve sa dignité.

Le sac à dos est ce qui marque les migrations aujourd’hui. Ce sac contient la vie et les espoirs des migrants, mais ils ne savent pas où le poser. Avec l’équipe migrants du Secours Catholique, J’essaye de les écouter, de les aider pour qu’ils avancent dans leur demande d’asile et leur intégration.

Une affiche du « Collectif fraternité dignité cimetière » nous parle des personnes décédées qui étaient à la rue ou dans une grande solitude. Avec d’autres personnes je rejoins les Pompes Funèbres pour qu’ensemble nous leur donnions des obsèques dignes.

Accueillons le pain et le vin qui rassemblent la vie, les rencontres, les joies, les peines. Signes de la présence de Dieu qui nous réunit au cœur de cette célébration.

Un temps fort fut le moment du renouvellement des vœux où toutes les sœurs présentes ont renouvelé leurs vœux avec moi.

Après ce temps fort de vie dans la prière et le recueillement, un apéritif dinatoire a permis des rencontres qui n’ont fait que réjouir les invités.

 

Anne-Geneviève Guérin, FSE, Saint-Brieuc

 

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