Mardi matin 18 février, les sœurs de la communauté de la Maison Jeanne Guernion (Saint-Brieuc) se retrouvent dans la chapelle de la Maison Mère pour entourer six d’entre elles qui vont recevoir leur obédience, au nom de la Provinciale, des mains de Soeur Thérèse Le Denmat : Sœurs Marie-Thérèse Jouffe, Marie-Bernadette Apéré, Hélène Derrien, Madeleine Guernion, Yvonne Derouault et Charlotte Caillard.
En cette année jubilaire, placées sous le signe de l’espérance, Soeur Thérèse rappelle à toutes l’article 10 de la Règle de vie : « Notre engagement dans la Mission se vit souvent par de simples gestes humains apparemment sans importance. » Chacune, membre du Corps du Christ, est appelée à poursuivre sa mission en maison de retraite selon ses capacités et ses charismes, en témoin joyeux de l’espérance et de l’amour qui sauve le monde.
Pascale Judic,
coordinatrice de la Communauté des Sœurs aînées
Maison Jeanne Guernion
Une vingtaine de Filles du Saint-Esprit se sont retrouvées à l’église Saint Houardon de Landerneau le dimanche 2 février 2025, fête de la vie consacrée. Unies au peuple rassemblé ce dimanche, elles ont rendu grâce pour l’œuvre accomplie pendant les 195 années de présence de la Congrégation au pays de Landerneau, ce lieu où ont vécu quelque 380 Filles du Saint-Esprit. Dans l’assemblée intergénérationnelle présidée par l’abbé Sébastien Guiziou, vicaire général, se distinguaient un groupe de « Guides de France » et une représentation du conseil municipal : c’est en effet la municipalité de Landerneau qui a appelé les Filles du Saint-Esprit, en 1829, pour assurer le service des pauvres au Bureau de Bienfaisance et quelques années plus tard, lui confiait l’École communale de filles !
Après le rite de bénédiction de la lumière, nous étions invitées à entrer dans la procession, cierge allumé, au chant qui nous tient à cœur : « Laissons-nous conduire par l’Esprit. Puis, nous avons pris place dans le peuple.
Invitée à prendre la parole, Soeur Philomène Ac’h, Provinciale de France-Belgique, a très bien évoqué les différentes étapes de la vie de la congrégation à Landerneau : mission confiée par la municipalité et exercée jusqu’en 1885, heure de la laïcisation ; puis, direction de l’école paroissiale Saint-Julien… Après la tourmente des années 1902-1905, création de la section « Cours Normal » qui devient, quelques années plus tard, l’école Saint Sébastien ; présence chez les Bénédictines du Calvaire et à l’école technique « la Providence » ; implantation de deux écoles primaires dans les quartiers ; enfin, après le Concile, diversifications des implantations communautaires et des œuvres : une plus grande importance est donnée à l’insertion pastorale et au travail social.
« Se laisser conduire par l’Esprit », telle fut l’invitation du prêtre à la fin de son homélie, après avoir mis en valeur la figure de ces deux « anciens », Anne et Siméon : guidés par l’Esprit, ils ont su, en jésus présenté au Temple par ses parents, « accueillir la nouveauté ». « Forts de leur passé, tournés vers l’avenir, ils se sont laissés déplacer, avec l’aide de l’Esprit ». Ce même Esprit a inspiré l’action des Filles du Saint-Esprit qui ont été « semences d’Évangile ». La « disparition de ce signe», a-t-il dit, « est une grande perte » … mais l’Esprit peut faire naître, c’est notre espérance, « de nouvelles formes de vie consacrée » en réponse aux besoins de ce temps.
Un bon moment de convivialité nous attendait autour d’un pot, dans le fond de l’église : heureux temps qui nous a permis de converser avec les personnes présentes : celles que nous reconnaissions ou qui nous reconnaissaient… Dans cet espace, on pouvait aussi lire toute l’histoire de la congrégation et regarder, avec curiosité ou étonnement, la douzaine de photos de groupes d’élèves avec leurs enseignantes costumées à l’ancienne…
Un repas nous attendait à l’école Saint Julien : accueillies par la directrice, ce moment tout simple de fraternité conviviale regroupait des prêtres amis et ceux de la paroisse, quelques paroissiens qui ont beaucoup œuvré avec les Filles du Saint-Esprit. Heureux temps de partage et d’échanges ! Pour clore tout cela, le diacre Philippe remettait un magnifique bouquet de fleurs à Philo, geste symbolique accompagné verbalement du MERCI de la paroisse et de la cité aux Filles du Saint-Esprit pour l’œuvre accomplie.
Et, nous sommes rentrées chez nous, quelque peu nostalgiques mais heureuses !
Soeur Armandine Bagot
Maison-Mère, le 24 janvier 2025
L’invitation émanait à la fois de la Congrégation par la Supérieure générale
et de l’Association Jeanne Guernion (suite…)
Premier dimanche de l’Avent !
Nous accrochons, à la porte de la communauté, la couronne de l’Avent… Nous sommes entrées dans le temps de la préparation de la fête de Noël !
Stimulées par l’effet de « nos jeux olympiques » de cet été, nous commençons par un atelier de décorations de bougies. Chacune y va de son inspiration et de ses possibilités : au final, le résultat est très satisfaisant et nous avons passé un très bon moment ensemble…
Depuis quelques années, la mode est de sortir les pulls de NOËL appelés par tout le monde désormais « pulls moches » ! Et si nous avions un « pull moche » nous aussi ? l’idée fait son chemin. Un nouvel atelier se crée : chacune apporte un pull qu’elle va décorer à son gré et selon son inspiration : (tout le monde est dans le coup : sœurs et salariés), à qui aura « le plus beau pull moche » ?
Samedi 14, c’est le jour J.
A 15 h, les salariés et les sœurs, ont revêtu leur pull moche, pour un goûter festif dans notre grande salle.
Mais avant, nous allons à la chapelle pour entendre et animer un très beau conte : « Le conte des quatre bougies au nom de Paix, Foi, Amour et Espérance… » (voir sur Internet « les quatre bougies »)
Et nous passons dans la grande salle bien décorée, où nous attend un bon goûter !
Une grande malle trône au milieu… ! Qu’est-ce que c’est ?
Chaque salarié et chaque sœur a dû, auparavant, trouver un petit cadeau à offrir à l’un ou l’autre et le déposer dans cette malle ; chaque cadeau sera tiré au sort !
C’est l’heure J, où nous allons recevoir le cadeau offert par l’un ou l’autre (nous ne saurons pas qui est notre donateur.) Nathalie tire un numéro et l’heureux élu reçoit son petit présent anonyme !
Chacun y va de sa surprise et découverte !
Puis c’est le moment de se régaler avec gâteaux, chocolat, vin chauds ou café… C’est un très heureux moment d’échanges et d’amitié avec tous les salariés et nous-mêmes.
Et la fête continue !
Le mercredi 18, nous attendons la communauté de Plonevez-du-Faou pour le repas de midi. À la sortie de la messe, nous les accueillons dans la grande salle ; Surprise, elles ont chacune, leur pull moche (nous avions enfilé le nôtre.) Nathalie avait contacté Peggy (la coordinatrice de Plonévez). Tout le monde rit et s’extasie devant le pull de l’autre. Nous passons à table où nous attend un excellent repas concocté par Marie-Christine !
L’après-midi, une autre surprise nous attend dans la grande salle : Un groupe de très jeunes enfants arrive, accompagnés de leurs parents : ils sont là pour nous jouer une scénette de Noël qu’ils ont préparé (nous les avions déjà reçu à la Toussaint où ils nous ont présenté leur saint patron). C’est avec beaucoup de sérieux et d’assurance qu’ils ont joué leur rôle… Ils sont applaudis avec joie et plaisir… Nous terminons en partageant le goûter avec tout ce petit monde. Les sœurs de Plonévez-du-Faou sont ravies de leur journée parmi nous… mais il est temps de penser au retour : elles ont deux heures de route encore à faire et la nuit tombe vite, en cette saison.
Que faut-il retenir de ces temps forts, sinon une ambiance de fête, de joie, d’amitié,
Chacun, salariés et sœurs y a mis du sien pour que tout respire une véritable atmosphère de fête et de Foi. Maintenant nous attendons la belle fête de la naissance de Jésus. Que Noël soit dans tous les cœurs, et que la bougie de l’espérance ne s’éteigne jamais !
Nathalie Goujon, Coordinatrice Communauté FSE à Elven
Le vendredi 6 décembre, nous nous sommes retrouvés pour célébrer ensemble la fête du 8 décembre avec notre famille Fille du Saint-Esprit.
Après une célébration menée par le recteur de la Basilique de Sainte-Anne d’Auray, Père Gwenaël Maurey, et par Père Pierre Joubaud, supérieur de la maison Saint Joachim, nous avons partagé un goûter festif avec nos invités.
C’est une manière de célébrer nos racines et de transmettre nos traditions.
Ces temps forts nous rappellent qui nous sommes, d’où nous venons et pourquoi il est important de prendre du temps pour ceux qui comptent.
Alors, que nous soyons celles qui préparent, celles qui animent ou simplement celles qui observent en silence, savourons ces instants simples et authentiques.
Belle fête à vous !
Lors de notre dernière rencontre entre référentes de congrégation et coordinatrices, il avait été décidé que les communautés en EHPAD et celles des maisons moyennes confectionneraient de petits cadeaux à offrir à des sœurs vivant seules ou en petites communautés.
La communauté des sœurs aînées de la Maison Jeanne Guernion a préparé des décorations pour Sr Gertrude Nwachukwu, Sr Anne-Marie Tromeur, les sœurs des communautés d’Yffiniac et de l’Oasis.
C’est à l’occasion de notre réunion communautaire, le jeudi 19 décembre, que nos invitées nous ont rejointes. Avec beaucoup de joie, elles ont reçu des sœurs aînées leurs cadeaux : des décorations de Noël « faites maison », boules scintillantes et anges colorés. Nous avons ensuite partager le goûter et les chocolats offerts par la communauté d’Yffiniac, pour le plus grand bonheur de toutes !
Pascale Judic, coordinatrice de la communauté des sœurs aînées
Maison Jeanne Guernion, Saint-Brieuc
Le 9 décembre, nous sommes treize, neuf résidentes de la Maison Jeanne Guernion (dont huit sœurs) et quatre accompagnatrices à prendre la direction de Plonévez-du-Faou. Nous avons rendez-vous avec les sœurs de la communauté de Plonévez-du-Faou pour le déjeuner avant de nous rendre au château de Trévarez situé non loin de là. Peggy, coordinatrice de la communauté, et les sœurs nous accueillent avec joie. La table est prête. Les retrouvailles sont chaleureuses et les sourires sur tous les visages. Les discussions vont bon train pendant le repas, fort apprécié par toutes.
En milieu d’après-midi, nous reprenons la route, direction Trévarez. Nous commençons par une visite du château et puis de l’exposition sur les manèges – haute en couleurs – dans les anciennes écuries.
A la nuit tombée, nous remontons vers le château pour y admirer le son et lumière. Sous les divers éclairages, les bois alentour nous plongent dans une ambiance féérique ! Nous sommes rentrées tard, mais les yeux remplis de lumière et heureuses d’avoir vécu une si belle journée.
Pascale Judic, coordinatrice de la communauté des sœurs aînées
Maison Jeanne Guernion, Saint-Brieuc
Dès 10 heures, mouvement inhabituel dans la cour d’honneur, cet espace clos et tranquille. Une longue colonne d’enfants de la maternelle au CM monte l’escalier qui débouche sur la grande porte de la chapelle et celle-ci est grande ouverte.
Nous avons été prévenues hier soir : une école des environs, école Saint-Brieuc, rue du Parc, voudrait venir à la chapelle pour fêter l’approche de Noël et nous sommes invitées à nous joindre à eux.
Les voici bien en rang, les premiers entrés s’arrêtent au niveau des bancs du fond et la colonne s’étire, s’étire… Combien sont-ils donc ?
Nous entrons aussi par les portes latérales, sous les regards étonnés et curieux. La chapelle les intrigue mais plus encore sans doute le nombre de personnes appuyées sur un déambulateur ou poussées dans des chaises roulantes ou pilotant des fauteuils. Succès assuré mais le silence est respecté !
La procession s’avance et les enfants prennent place ainsi que les enseignants et quelques parents. Ils occupent tout le haut de la chapelle. Les enfants tiennent en main une étoile et la brandissent fièrement pendant le chant d’entrée : Chaque enfant est une étoile… Le thème de la lumière, de l’étoile, revient souvent dans les chants qui évoquent la venue de Jésus dans notre monde.
Par groupes, ils viennent devant l’autel et, déjà entraînés au micro, ils disent comment ils ont préparé Noël : gestes de partage, de service, d’entraide, de pardon. « J’ai quelque chose à vous raconter… Vous voulez savoir quoi ? »
Mathieu, un jeune prêtre les accompagne. Il se fait apporter le gros livre des évangiles et lit en Saint Luc, la naissance de Jésus. Une très bonne nouvelle annoncée par les anges et que tous sont invités à partager, à transmettre ! Les chants, les Alléluia, disent leur accord.
Nos réactions :
– Prier le Notre Père avec des enfants, c’est un bonheur. Cela nous rajeunit et redonne espérance dans l’Église.
– Nous avons découvert avec intérêt que l’école avait un thème d’année décidé à la rentrée : le respect de la création, puis, au courant de décembre, ce thème s’est enrichi de l’attention aux autres.
– L’école, le caté, sont encore des lieux de transmission de la foi.
– Au-delà des « valeurs » qui sont communes à bien des gens chrétiens ou non, nous espérons qu’ils entendent le message de Noël : Dieu nous aime. Jésus nous l’a révélé.
Bravo et encouragements à ces enseignants qui osent innover et semer la Bonne Nouvelle !
Que leur joie de Noël soit décuplée par ces temps de préparation de de célébration !
Sr Marie-France Cavaloc, FSE, Maison Jeanne Guernion – Saint-Brieuc