Il ne faut pas vous demander d’explications Sur les pas qu’il vous plaît de faire. Il faut être comme un prolongement Agile et vivant De vous Et recevoir par vous La transmission du rythme de l’orchestre.
Il ne faut pas vouloir à tout prix avancer, Mais accepter de tourner, d’aller de côté. Il faut savoir s’arrêter Et glisser au lieu de marcher. Et cela ne serait que des pas imbéciles Si la musique n’en faisait une harmonie.
Mais nous oublions la musique de votre esprit, Et nous faisons de notre vie un exercice de gymnastique ; Nous oublions que, dans vos bras, elle se danse, Que votre Sainte Volonté Est d’une inconcevable fantaisie, Et qu’il n’est de monotonie et d’ennui Que par les vieilles âmes Qui font tapisserie Dans le bal joyeux de votre amour.
(A suivre)